Ce billet, c'est à vous deux, Karine et Eric que je le destine. Je pense évidemment à Charlotte, Max et Juliette, mais c'est dans votre peau que je me glisse aujourd'hui.
Tous les jours que Dieu fait, je me dis que ce n'est pas une vie pour ma fille Inès, que peut-on tirer de positif de la vie quand on ne voit pas, qu'on ne parle pas, qu'on ne marche pas, qu'on ne fait pas...
Et quand je doute, quand je me dis que c'est absurde, je me rappelle que ma main caresse encore son visage, que mes lèvres qui juste avant prononçaient une sentense immédiate, se posent délicatement sur son front, sur sa joue. Alors je me dis, que je n'ai pas le droit de me plaindre.
Je pense à vous parents amputés d'une vie, car c'est bien de cela dont on parle, c'est bien cela que l'on perd, une part de soi.
Je suis, nous sommes, vous êtes de tout coeur avec eux.
Il y a 11 ans, Juliette nous quittait.
Cet ange couronné est le seul cadeau que l'on peut offrir à une famille, car Juliette était une princesse
Luc Masson
Papa d'Inès
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