Le projet est simple : faire marcher une personne qui ne le peut plus ou n'a jamais pu le faire.
Le postulat est audacieux : la marche est naturellement inscrite dans le cerveau reptilien de l'homme, on le constate à la naissance avec la marche instinctive du nouveau né. Cette faculté survit-elle au développement du cerveau, à un traumatisme ou à une maladie neurologique sévère ? C'est ce que nous allons essayer de démontrer.
Notre exosquelette est automobile car à la différence des autres projets de ce type à travers le monde, le nôtre doit faire marcher une personne et ce n'est pas qu'un système d'assistance à la marche ou une prothèse de jambes.
Mais nous avons un certain nombre de verrous à faire tomber. Parmi les questions fondamentales que nous devions nous poser, il y avait celle du bienfait ou en tout cas de la non dangerosité du futur appareillage pour les personnes qui y seront glissées.
Afin de valider ce point, nous avons fait l'acquisition en 2013 d'un Innowalk, verticalisateur motorisé, acheté en Norvège, afin de mettre en évidence l'acceptation de ce genre d'équipement chez des enfants IMC/IMOC/Cerebral Palsies communicants avant de passer à des enfants polyhandicapés non communicants, comme le sont nos enfants.
Photo de groupe prise lors de la présentation à la presse, à Lille, du premier Innowalk Pro clinique importé en France. De gauche à droite, Laurent Peyrodie, Rikke Damkjaer Moen (de chez Made For Movement, le constructeur de l'Innowalk), votre humble serviteur, et Olivier Agnani.
Cet Innowalk est donc un verticalisateur équipé d'un pédalier automatisé. Les enfants qui participeront aux premiers essais dans quelques semaines, pourront ressentir le mouvement en plus de la verticalisation.
Mais pour en arriver là, le groupe de travail a traversé maintes et maintes péripéties. La dernière fut de recevoir l'accord du CPP (Comité de Protection des Personnes), passage obligé de tout projet de recherche qui prévoit d'inclure des personnes en situation de dépendance dans un programme de test d'appareillage. L'accord a été obtenu le 4 juillet 2014. La phase 2 de notre projet peut donc commencer.
La phase trois sera celle de la construction de notre exosquelette. Pour ce faire, il nous faut encore trouver 250 000 euros. Mais ce n'est sûrement pas cela qui nous arrêtera en si bon chemin. Car notre projet fédère aujourd'hui d'autres professionnels, d'autres sociétés, d'autres bonnes volontés, mais cela fera l'objet d'un autre billet...
Luc Masson
Papa d'Inès, Nina et Lou
Président et co-fondateur d'INJENO
Vice Président d'INJENO Île-de-France
Association INJENO
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Lauréat Caisse d'Epargne Nord France Europe 2013
Lauréat Groupe ACCOR 2013
Lauréat Groupe ADPS ALLIANZ 2012
Lauréat Région NPDC Programme Chercheur-Citoyen en 2011
Lauréat CJD Dunkerque en 2011
Lauréat du prix Jean Bart en 2010
Lauréat Fondation Bouygues Telecom en 2009
Lauréat Caisse d'Epargne Nord France Europe en 2008
Lauréat Générali Proximité en 2007
19/04/2016
lenen a écrit :
bonjour exosquelette abandonner pour moi refus medical de m'y mener puisque je marche un peu
M arie charlotte parle
projet de marcher oui mais à chaque crises épileptique le tonus diminue et les progrès gagner sont retomber en motricité , alors bon je désespère pas mais exosquelette doit prendre en compte épilepsie , la maladie, le handicap moteur moteur , les neurolésions différentes
les nons escarres , les nons douleurs , les différences de poids les différences dâge , de comment le corps suporte chaque individu est différent et surtouty il faut pas que nous soyons des robots mais restions des humains , j’espère qu’il y aura des subventions pour nous tous et nous toutes
bonjour exosquelette abandonner pour moi refus medical de m’y mener puisque je marche un peu